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15 novembre 2021 1 15 /11 /novembre /2021 19:16

En avril 1970, la RDA se signala par une importante présentation industrielle à la Foire de Paris, au parc des expositions à la porte de Versailles. Au sein de cette présentation, une « maquette parlante » montrait au visiteurs un aperçu des nouvelles constructions du centre de Berlin et notamment la célèbre tour de télévision.

La rénovation de la capitale symbolisait alors la « nouvelle Allemagne » qui, définitivement « ressuscitée des ruines », pouvait se tourner résolument vers l’avenir !

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24 novembre 2020 2 24 /11 /novembre /2020 17:43

Nous sommes en 1965 à Eisenhüttenstadt et, comme prévu, le socialisme d'Etat, mis en œuvre par la direction stalinienne de la RDA, a été incapable de redresser le pays. Les familles, écrasées par la misère, vivotent dans des maisons en briques à l'ombre des usines ou promènent leur solitude dans de grandes barres inhumaines. La joie de vivre les a quittée et leur seul espoir, qui les empêche de sombrer définitivement dans l'alcool, est que le soleil du capitalisme se lève à nouveau sur leur contrées désolées !

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Wir schreiben das Jahr 1965 in Eisenhüttenstadt, und wie erwartet hat der Staatssozialismus, umgesetzt von der stalinistischen Führung der DDR, die Wende im Land nicht geschafft. Von Armut erdrückte Familien leben in Backsteinhäusern im Schatten von Fabriken oder isoliert in großen unmenschlichen Gebäuden.. Die Lebensfreude hat diese Menschen verlassen, und ihre einzige Hoffnung, die sie davor bewahrt, für immer im Alkohol zu versinken, ist, dass die Sonne des Kapitalismus über ihrem trostlosen Land wieder aufgeht!

 
Légende de la photo : fête populaire à Eisenhüttenstadt à l'occasion du 15e anniversaire de cette ville du canton de Francfort-sur-Oder, près de la frontière polonaise.
Source : ADN-Zentralbild.
Bildunterschrift: Volkfest in Eisenhüttenstadt anlässlich des 15-jährigen Bestehens dieser Stadt im Kanton Frankfurt am Main, nahe der polnischen Grenze.
Quelle: ADN-Zentralbild.
 
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 16:38

Eh oui, tout le monde ne hurle pas avec les loups !

 

« Saskia Hellmund enfant « d’un pays disparu »

Saskia Hellmund propose sa pièce de théâtre dans toute la Bretagne.

 

Saskia Hellmund est en tournée en Bretagne pour présenter sa pièce de théâtre « La fille qui venait d’un pays disparu ». Sur scène, elle revient sur la chute du mur de Berlin et ses répercussions sur les habitants de la République démocratique allemande (RDA).

 

En tournée en Bretagne pour son spectacle « La fille qui venait d’un pays disparu », Saskia Hellmund, originaire de République démocratique allemande (RDA) sera présente à Morlaix le 8 février. Arrivée en Bretagne en 2012 après avoir enseigné l’allemand à la Sorbonne pendant cinq ans, elle souhaite marquer les 30 ans de la chute du mur de Berlin en proposant une pièce de théâtre qui révèle les conséquences de cet événement historique sur les habitants de RDA. Son spectacle, pour lequel elle a été accompagnée et conseillée dans la direction d’acteur par Enora Henry, de La Barge, reprend des extraits du livre éponyme et autobiographique qu’elle a publié en 2015.

 

Une représentation énergique

La quadragénaire n’a pas froid aux yeux. Elle qui avait fait un peu de théâtre amateur durant ses études, s’est lancé un défi. Seule sur scène, elle danse et chante, sur une pub des années 70’présentant la fameuse voiture Trabant créée en RDA. Le show est entrecoupé de musiques, d’enregistrements de la chute du mur de Berlin, de commentaires historiques… « C’est un spectacle dynamique. Je ne veux pas endormir le public », avoue-t-elle dans un sourire. Son témoignage est étayé par des objets intégrés à son récit, qu’elle a ramenés de l’époque où elle vivait encore en Allemagne.

 

Un traumatisme pour les habitants de RDA

« Ce n’est pas un spectacle dramatique, mais il y a des moments de gravité ». Dans sa pièce, elle raconte le traumatisme qu’ont vécu les habitants de la RDA après le 9 novembre 1989. Leur adaptation ou non adaptation à un univers qu’ils ne connaissaient pas. « Jamais un pays n’a été absorbé par un autre de la sorte, en seulement quelques jours », se désole-t-elle. Rejetés par une population « qui parle la même langue » mais qui vit dans un monde totalement opposé au leur, les Allemands de RDA peinent à trouver leur place. « On est moins bien considérés en Allemagne, parce que l’on vient de l’Est ». Pour sa part, Saskia a préféré quitter son pays natal. « Je ne me suis pas acclimatée à la société de consommation qui pollue la planète, mais je me suis adaptée à la liberté ». [une indication pour les partisans du retour du socialisme (note de Joseph)]

 

Un spectacle présenté dans les écoles

Elle se déplace dans les écoles de Bretagne pour reproduire son spectacle devant des élèves. La Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences sont au programme de plusieurs niveaux et les professeurs profitent de sa venue pour approfondir les informations fournies à leurs élèves. « Ils ont un témoin vivant, c’est plus ludique. Les élèves se souviendront de la pièce comme elle sort de l’ordinaire », explique Saskia. À la fin de la représentation, les adolescents ont la possibilité de lui poser des questions sur son histoire personnelle. »

 

Source : Télégramme du 30 janvier 2020

 

Lien : https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/saskia-hellmund-enfant-d-un-pays-disparu-30-01-2020-12491584.php

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 18:35

 

Voici un extrait du discours ayant trait à la vocation pacifique de la RDA, prononcé par le camarade Egon Krenz, le 12 octobre 2019, à l’occasion du 70e anniversaire de l’Etat socialiste. Loin des clichés présentant ce pays comme un régime militarisé, et en tenant compte du fait qu’il était impliqué, nolens volens, dans l’implacable confrontation entre deux systèmes antagoniques, l’Etat des ouvriers et des paysans était sincèrement pacifique. Le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale, le sentiment de culpabilité d’un grand nombre d’Allemands et le maintien de la paix indispensable à la construction d’un socialisme potentiellement démocratique expliquent en grande partie cet engagement en faveur de la paix.

Je laisse la parole à Egon Krenz, ancien président du conseil d'État de la RDA en 1989. Il est quand même bien meilleur que moi dans cet exercice !

 

« Une merveilleuse chanson d’enfant a probablement accompagné tous les citoyens de RDA, de leur petite enfance à leur mort. Souvenez-vous de ces moments où le Canadien Perry Friedmann, bien intégré en RDA, était sur scène avec son banjo et entonnait doucement : « Petite colombe blanche de la paix, survole notre pays », et finissait par l’appel : « Petite colombe blanche, reviens à temps ».

Elle n’est jamais revenue, la colombe de la paix. La chanson a rarement été chantée depuis que la RDA n’existe plus. Elle n’a probablement pas eu envie de revenir dans un pays allemand qui faisait de nouveau la guerre, d’abord en Yougoslavie, puis en Afghanistan, et dans d’autres interventions armées où plus de 100 soldats allemands sont morts au combat.

En 40 ans de RDA, pas un soldat de l’Armée populaire nationale n’a foulé le sol d’un territoire étranger en mission de combat. Impensable également qu’un colonel de l’Armée populaire nationale pût donner, comme celui de la Bundeswehr en Afghanistan, l’ordre qui a causé en une nuit la mort de plus de 150 civils avant d’être quand même nommé général de la Bundeswehr.

« Plus jamais la guerre, plus jamais le fascisme ! » Ce serment de Buchenwald a été le fondement sur lequel la République démocratique allemande a été créée le 7 octobre 1949.

Personne ne peut faire disparaître la vérité : dans la longue histoire allemande, la RDA est l’unique État qui n’a jamais mené de guerre. Cela seul justifie qu’on se souvienne d’elle avec le plus grand respect. »

Kleine weiße Friedenstaube

Petite colombe blanche de la Paix

1. Kleine weiße Friedenstaube, fliege übers Land; 

1. Petite colombe blanche de la Paix, survole la terre,

allen Menschen, groß und kleinen, bist du wohlbekannt.

Tu es bien connue de tous, grands et petits,

2. Du sollst fliegen, Friedenstaube, allen sag es hier, 

2. Vole, colombe de Paix, proclamer ce message :

daß nie wieder Krieg wir wollen, Frieden wollen wir. 
 


Jamais plus la guerre, c’est la paix que nous voulons en partage.

3. Fliege übers große Wasser, über Berg und Tal; 

3. Vole au-dessus des mers, des montagnes et des vallées,

bringe allen Menschen Frieden, grüß sie tausendmal. 
 


Apporte la paix à tous les hommes et qu’ils soient tous mille fois salués.

4. Und wir wünschen für die Reise Freude und viel Glück; 

4. Pour ce voyage, nous t’adressons tous nos vœux de joie et de bonheur,

kleine weiße Friedenstaube, komm recht bald zurück. 

Petite colombe blanche de la Paix, reviens à temps.

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 16:39

 

Alexanderplatz, 21. September 1978. Von links nach rechts: Sigmund Jähn, Waleri Bykowski, Erich Honecker. Und der Sandmann (oder Sandmännchen)!

 

Sigmund Jähn ist definitiv am 21. September 2019 zu den Sternen aufgebrochen.

Jähn hielt sich vom 26. August bis 3. September 1978 im Weltraum auf. Er blieb an Bord von Saliout 6 mit   Valery Bykovsky (sowjetischen).

Auch wenn der ostdeutsche Kosmonaut kein Held sein wollte, stand er auf der Liste der Pioniere der Raumeroberung.

Im Jahr 2011 vergaß dieser DDR-Bürger in der bürgerlichen Zeitung "Der Spiegel" nicht, den Kapitalismus und genauer gesagt seinen wachsenden Einfluss auf den Raum zu verurteilen ("Das ist natürlich nur was für Superreiche; auch im Weltall herrscht ja nun Kapitalismus").

Viel Spaß beim Lesen.

 

 « 

11.04.2011

RAUMFAHRT„Alles war tief geheim“

Interview mit dem deutschen Kosmonauten Sigmund Jähn über den Beginn der bemannten Raumfahrt vor 50 Jahren, seine eigene Reise ins All und Flüge zu fernen Himmelskörpern

Jähn, 74, war der erste Deutsche im Weltraum. 1978 umkreiste der damalige Oberstleutnant der DDR-Luftwaffe an Bord der sowjetischen Raumstation "Saljut 6" die Erde.

SPIEGEL: Herr Jähn, am 12. April 1961 startete der sowjetische Jagdflieger Jurij Gagarin als erster Mensch ins All. Sind Sie ihm je persönlich begegnet?

Jähn: Dazu war ich zu jung. Aber als er sieben Jahre nach seinem Weltraumflug auf tragische Weise ums Leben kam, studierte ich ganz in der Nähe an der Militärakademie der sowjetischen Luftstreitkräfte. Ich war auf der Trauerfeier in Moskau. Dabei habe ich hautnah miterlebt, wie die Menschen stundenlang mit Tränen in den Augen anstanden, um zu defilieren. Das war echte Trauer, keine Propaganda.

SPIEGEL: Um den Flugzeugabsturz Gagarins ranken sich bis heute Legenden. War es nur ein Unfall? Beging er Suizid? War es gar Mord?

Jähn: Alles nur Gerüchte. Wer nie selbst in einer MiG-15 UTI saß, sollte besser schweigen. Als Fluglehrer bin ich oft mit diesem Flugzeugtyp geflogen und habe ähnliche Abstürze untersucht. Selbst bei hohen Geschwindigkeiten konnte es bei diesem Kampfjet zu einem Strömungsabriss kommen - insbesondere in den Wolken. Hinzu kommt: Seit seiner Erdumkreisung war Gagarin kaum noch geflogen. Ich schließe mich also dem Urteil an, dass die Maschine in eine instabile Fluglage geriet; und dann war die Zeit zu knapp, um den Sturzflug zu stoppen.

SPIEGEL: Hat Gagarins Pioniertat bei Ihnen den Traum geweckt, selbst einmal ins All zu reisen?

Jähn: Nein, das war ganz weit weg. Natürlich freuten wir Jagdflieger uns, dass für die Weltraumreisen Kampfpiloten wie wir zum Einsatz kamen. Aber das war auch schon alles.

SPIEGEL: Und wie kam es, dass Sie 1976 für das Kosmonautentraining ausgesucht wurden?

Jähn: Das war ja alles geheim, so richtig tief geheim. Eines Morgens wurde ich zum Chef der Luftstreitkräfte befohlen. Ich ahnte nichts, dachte nur: Hast du was verbrochen? Neben mir saßen da knapp ein Dutzend andere erfahrene Piloten, wir alle hatten unsere Ausbildung an der sowjetischen Militärakademie hinter uns. Schließlich wurde die Katze aus dem Sack gelassen. Ich habe sofort ja gesagt. Vier von uns wurden zur Kosmonautenausbildung ins Sternenstädtchen bei Moskau geschickt. Später erfuhr ich, dass Erich Honecker schon eine Rangliste bestätigt hatte, auf der ich nur die Nummer zwei war.

SPIEGEL: Wie haben Sie sich doch noch durchgesetzt?

Jähn: Die Russen hatten das letzte Wort, schließlich sollten wir in ihrem Raumschiff mitfliegen. Und ich bestand die medizinischen Tests am besten, etwa das Herumschleudern in der Zentrifuge. Tatsächlich habe ich im All auch nicht unter der Weltraumübelkeit gelitten, die viele Kosmonauten die ersten Tage befällt.

SPIEGEL: Hatten Sie vor Ihrem Raumflug Angst?

Jähn: Nein, wer als Jagdflieger ängstlich ist, hat schon verloren. Aber es war schon anders, als ich es vom Flugzeug kannte. In einem Raumschiff ist man nur ein passiver Gast, der Rakete und den Technikern am Boden ausgeliefert. Stellen Sie sich vor, auf einem mehrere Millionen PS starken Pferd zu sitzen, das plötzlich losgaloppiert!

SPIEGEL: Immerhin hatten Sie als Talisman das Sandmännchen aus dem DDR-Fernsehen dabei.

Jähn: Das war nicht mein Talisman, es ging um einen hochoffiziellen Auftrag. Ich sollte im Orbit Filmaufnahmen für eine Kindersendung machen. Das Sandmännchen trug zu diesem Zweck so-gar einen eigens angefertigten Raumanzug. Aber es lief dann nicht so wie geplant …

SPIEGEL: Was ging schief?

Jähn: Der Kommandant Wladimir Kowaljonok hatte das russische Maskottchen Mascha dabei. Da machten wir uns einen Spaß daraus, die beiden Puppen zu verheiraten. Die Albernheit ging nach hinten los. Das DDR-Fernsehen konnte den Kindern schlecht einen verheirateten Sandmann vermitteln. So wurden diese Filmaufnahmen nicht ausgestrahlt.

SPIEGEL: Was hat Sie in der Schwerelosigkeit am meisten beeindruckt?

Jähn: Der Blick auf die Erde, die Polarlichter, die zerbrechlich wirkende Atmosphäre, die rasch aufeinanderfolgenden Sonnenaufgänge - all diese Bilder haben sich für immer in mein Gedächtnis eingegraben. Vom Weltall aus wird einem klar: So groß ist dieser Planet nicht, dass der Mensch ihn nicht kaputtkriegen könnte mit seiner Profitgier.

SPIEGEL: Wie verlief die Landung?

Jähn: Kurz vor dem Aufprall wollte der Kommandant per Knopfdruck den Fallschirm absprengen. Doch er rutschte ab. Dann war es zu spät. Ein kräftiger Wind erfasste den Schirm, wir wurden über den Steppenboden geschleift und überschlugen uns mehrfach. Die heftigsten Schläge bekam ich ab, seither leide ich unter Rückenschmerzen.

SPIEGEL: Gleichwohl war Ihr Flug der vielleicht größte Triumph der DDR. Das

"Neue Deutschland" titelte: "Der erste Deutsche im All ein Bürger der DDR".

Jähn: Zum Volkshelden wollte ich mich nie machen lassen, das war mir peinlich. Es war auch nicht meine Sache, große Reden zu schwingen. Im Rampenlicht zu stehen, fand ich anstrengender als den Raumflug selber. Aber nun gut, ich will mich nicht beklagen. Noch heute kriege ich jeden Tag Fanpost, Autogrammwünsche oder Einladungen zu Vorträgen. Meine Frau schimpft immer mit mir, weil ich fast jeden Brief auch beantworte.

SPIEGEL: In den ersten Jahren waren die Sowjets den Amerikanern immer einen Schritt voraus. Sie schossen den ersten Satelliten ins All, den ersten Menschen - und schickten einen Kosmonauten auf den ersten Weltraumspaziergang. Warum hatten die Amerikaner bei der Mondlandung am Ende trotzdem die Nase vorn?

Jähn: Was viele gar nicht wissen: Mitte der sechziger Jahre starteten die Russen ihr eigenes Mondprogramm. Gagarin setzte durch, dabei sein zu dürfen. Beim ersten Testflug des neuen Mondraumschiffs Sojus erhielt jedoch sein Kosmonautenkollege Wladimir Komarow den Vorzug. Im Orbit gab es Probleme, die Steuerung funktionierte nicht richtig, Abbruch der Mission - bei der Landung kam Komarow dann um. Dieses Unglück führte zu einer Verzögerung von 18 Monaten. Später versagten auch noch die Triebwerke der Mondrakete, sie kam einfach nicht hoch. Sie haben es vergeigt, die Amerikaner waren nicht mehr einzuholen.

SPIEGEL: Wie sehen Sie die Zukunft der russischen Raumfahrt?

Jähn: Die russische Raumfahrt war nie so schlecht, wie sie im Westen dargestellt wurde. Viele dachten ja nach der Wende, dort liege alles in Schutt und Asche - nur weil im Weltraumbahnhof Baikonur ein paar rostige Türen herumlagen. Doch die Sojus-Raketen hoben fast immer pünktlich ab - bis heute.

SPIEGEL: Inzwischen sind sogar die Amerikaner auf die russischen Raketen angewiesen, um ins All zu kommen. Nach dem letzten Shuttle-Flug können bald nur noch die Sojus Menschen zur Internationalen Raumstation befördern. Aber es sind praktisch die gleichen Modelle wie in den sechziger Jahren. Gibt es keine Neuentwicklungen?

Jähn: Warum sollte man die Sojus-Trägerrakete ersetzen? Es gibt weltweit keine zuverlässigere. Immerhin entwickeln russische Ingenieure derzeit ein neues Sojus-Raumschiff für eine sechsköpfige Besatzung. Es soll auch dazu dienen, zahlungskräftige Touristen ins All zu bringen. Die könnten dann ihren Urlaub in aufblasbaren Orbitalstationen verbringen. Das ist natürlich nur was für Superreiche; auch im Weltall herrscht ja nun Kapitalismus. Mit diesem Raumschiff könnte man auch Menschen zum Mond bringen.

SPIEGEL: Und zum Mars?

Jähn: Wir werden ganz sicher irgendwann zum Mars fliegen. Ein Himmelfahrtskommando - aber alles, was der Mensch machen kann, wird er auch machen.

SPIEGEL: Wird die Menschheit irgendwann Kolonien auf fernen Welten gründen?

Jähn: Von den Visionen, nach denen der Mensch einmal ins All auswandern wird, halte ich gar nichts. Die Evolution hat uns auf die Erde genagelt. Ich wandere lieber durch die Wälder des Vogtlandes, als ewig durch die enge Röhre eines Raumschiffs zu schweben.

(*) Mit Kommandant Wladimir Kowaljonok; vor ihnen das Sandmännchen und das Maskottchen Mascha.

Von Olaf Stampf

 »

 

Quelle: https://www.spiegel.de/spiegel/print/d-77962979.html

Quelle foto: https://segu-geschichte.de/ddr/

 

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1 septembre 2019 7 01 /09 /septembre /2019 19:58

Ich bitte den deutschsprachigen Leser, und insbesondere den Leser aus der ehemaligen DDR, um Nachsicht. Lasst ihn sich nicht an meine deutsche "Kauderwelsch" erinnern, sondern an meine militante Seite, die für den Agit-Prop verantwortlich ist! ;))

Ich danke dir.

Und viel Spaß beim Lesen.

Joseph

Du kannst mir deine Kommentare und Vorschläge schicken, indem du hier gehst: http://uneallemagnesocialiste.over-blog.fr/contact

 

In den 1980er Jahren war die DDR gezwungen, auf ihrem Territorium vor allem reichlich vorhandene und billige Braunkohle zu verwenden, um die hohen Brennstoffpreise zu bewältigen.

Aber Braunkohle hat zwei Nachteile:

- es zerstört zumindest vorübergehend Oberflächen;

- es emittiert Schwefeldioxid.

Die sozialistischen Behörden ignorieren das Problem nicht. Sie kaufen keine Gasmasken, sie suchen nach anderen Lösungen!

Der Energieverbrauch wird rationalisiert. Die Schwefeldioxidemissionen lagen 1985 auf dem Niveau der frühen 1970er Jahre, die Industrieproduktion verdoppelte sich jedoch.

Die "konventionellen" Wärmekraftwerke werden durch Blockheizkraftwerke ersetzt und ein Ausbau des Kernkraftwerksnetzes ist geplant.

Die Rauchgasentschwefelung ist weit verbreitet (je nach Technik variiert der Entschwefelungsgrad zwischen 60% und 90%).

Im Jahr 1985 planen die Regierung des Landes, diese Emissionen bis 1993 um 30% zu reduzieren.

Stickoxide sind ein weiteres Problem.

Auch hier erwarteten die DDR-Führer nicht den "Rat" von Daniel Cohn-Bendit (einem linksradikaler, der "grün" geworden war). Sie handeln!

So haben sie seit Anfang der 80er Jahre mehrere Maßnahmen ergriffen.

1. Begrenzung der Fahrzeuggeschwindigkeit (auf 100 km/h auf Autobahnen).

2. Obligatorische Überprüfung der Abgase (und ggf. Vergaseranpassung).

3.  Priorisierung des Transports auf der Schiene oder der Binnenschifffahrt. Im Jahr 1985 wurden 80% der Güter mit der Bahn transportiert.

Es war nicht die Luftverschmutzung, die Erich Honecker zu einem "Besuch" in der UdSSR und Chile veranlasste…

 

Fotos aus dem 1975 bei Verlag "La Farandole" erschienenen Buch "Terre, opération Survie". Dieses Buch wurde von Haroun Tazieff eingeleitet.

Bild 1: Filterinstallation in einem Werk in Halle

Bild 2: Kontrolle der Luftqualität in Erfurt.

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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 10:02

Voici un petit documentaire, certes un peu daté et orienté, mais qui illustre bien la montée du racisme en Allemagne de l’Est à la suite de la chute du mur de Berlin et du déferlement des Conquistadors capitalistes.

 

Aujourd’hui, les groupes et les individus racistes ont changé de méthodes et se sont « disciplinés ». Par exemple, les bons résultats électoraux de l’AfD dans ces régions orientales sont en partie dus à ce phénomène.

Dans ce film, daté de 1996, ce qui n’est pas dit, et encore moins souligné, par le narrateur, c’est le fait que ces graves incidents n’avaient pas cours en RDA où le socialisme assurait le plein emploi et où les pouvoirs publics assuraient l’accueil des « travailleurs invités » dans les meilleures conditions possibles.

Bien sûr, je n’évoque ici que les systèmes politiques. Je ne sonde pas les profondeurs nauséabondes des âmes humaines

Le documentaire est ici --> https://www.youtube.com/watch?v=lEiMDSjIVzg

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 18:30

 

Je publie avec un plaisir certain cet article qui vient de sortir ces jours-ci. Cette fois, c’est un économiste, qui connait bien l’Allemagne car il y a fréquenté l’université de Bochum, Vladimiro Giacché, qui démonte les mécanismes politiques et économiques qui ont permis l’annexion et le pillage de la RDA par tous les amis du grand capital (et il en a malheureusement beaucoup).

Dans son livre, Le second Anschluss, l’annexion de la RDA, paru aux éditions Delga, il analyse point par point le processus : union monétaire, Treuhand, dettes, liquidation des élites (déjà vu dans ce blog avec Guilluame Mouralis), conséquences économiques, etc.

 

Pour se renseigner sur l’ouvrage :http://editionsdelga.fr/portfolio/vladimiro-giacche-le-second-anschluss-lannexion-de-la-rda-lunification-de-lallemagne-et-lavenir-de-leurope/

 

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Vladimiro Giacchè est un économiste italien, actuellement président du Centre de recherche européenne de Rome. Fin connaisseur de l'Europe et de l'Allemagne, il est l'auteur d'un ouvrage original et riche sur la réunification allemande, Le second Anschluss – l'annexion de la RDA (édition Delga, 2015). Alors que l'Allemagne vient de voter dans le cadre d'élections législatives dont les résultats fragilisent Angela Merkel et quelques jour après le vingt-septième anniversaire de l'unité du pays, il a bien voulu répondre aux questions de L'arène nue.

 

[Cet entretien a été traduit de l'italien par une fine équipe composée de Luca Di Gregorio, Gilles Tournier et Paul Moesch : un grand merci.]

 

Les résultats des élections législatives en Allemagne ont révélé de profondes divergences entre l'Ouest et l'Est du pays. Dans l'ex-RDA, le parti AfD fait 21,5 %, et est arrivé second. Die Linke y a réalisé ses meilleurs scores (16 % contre 9 % au niveau national). J'imagine que vous n'en être guère surpris. Comment l'expliquez-vous ?

 

Aucune surprise, en effet. C’est la conséquence d’un pays qui reste toujours divisé vingt-sept ans après son unification, en même temps que d’un accroissement des inégalités sociales ces dernières années. Un citoyen qui vit en Allemagne de l’Est a deux fois plus de chances d’être chômeur que s’il vivait à l’Ouest. Et lorsqu’il travaille, il perçoit un salaire inférieur de 25 % à ce que perçoit un travailleur de l’Ouest.

Cela n'a pas grand-chose à voir avec l’incapacité supposée des Allemands de l’Est à travailler (car oui, cet argument a parfois été avancé). C'est au contraire lié aux modalités de l’unification allemande. C’est lié au fait qu’à la nécessité de réaliser rapidement l’unité politique, qu’à la nécessité idéologique de supprimer complètement la RDA, ont été sacrifiées des exigences économiques élémentaires, en particulier celle de sauvegarder autant que possible l’industrie et les emplois des citoyens de l’Est. On a pratiqué la politique de la tabula rasa, en établissant le taux de change à un contre un entre le mark de l’Ouest et le mark de l’Est. Ce faisant, on a mis l’industrie de la RDA hors-jeu. Par ailleurs, l’ensemble du patrimoine industriel de l'ex-RDA a été confié à une société fiduciaire, la Treuhandanstalt, qui l’a liquidé, créant instantanément des millions de chômeurs. Il est beaucoup plus facile de fermer une industrie que de la reconstruire. Mais depuis, on s'est hélas rendu compte que lorsqu’on désindustrialise un pays (la désindustrialisation de la RDA n’a aucun autre exemple en Europe en période de paix) les conséquences peuvent durer des décennies, sinon des siècles. Le « Financial Times Deutschland» du 18 juin 2008 affirmait d'ailleurs que pour aligner complètement les revenus des deux parties de l’Allemagne, il faudrait 320 ans…

Le plus ridicule est que l’unification de l’Allemagne nous est  présentée aujourd’hui comme une réussite opposable, par exemple, au destin du Mezzogiorno italien. La vérité, c’est que de tous les pays ex-socialistes d’Europe orientale, les territoires de l’Allemagne de l’Est sont ceux qui, en valeur absolue, ont connu le moins de croissance ces 27 dernières années. Il est dès lors normal que les citoyens qui vivent dans ces territoires se sentent abandonnés par la politique, et qu’ils expriment leur protestation par le vote. D'autant que comme on le sait, le pourcentage de pauvres (et de travailleurs pauvres – les working poors) en Allemagne a augmenté partout ces dernières années, et pas seulement à l’Est. C’est aussi le résultat du fameux « Agenda 2010 » de Schröder que Macron, à ce qu’il semble, veut aujourd’hui reproduire en France.

 

Dans votre livre, « Le second Anschluss » vous expliquez qu'au moment de la réunification, l'ex-RDA a été « criminalisée », que ses élites ont été écartées. Outre les problèmes économiques générés par une unification brutale, tout cela n'a-t-il pas généré également un traumatisme identitaire ?

 

Oui, c’est un autre aspect considérable et peu connu de cette affaire. L’élite, non seulement politique mais aussi scientifique et culturelle de l'ex-RDA, a été complètement évincée. Aujourd’hui encore, rares sont les professeurs des universités enseignant à l’Est qui ne proviennent pas de l’Ouest. Dans la magistrature et dans l’armée, la proportion des « Ossies » est quasi nulle. Tous les instituts et les académies de l’Est ont été liquidés en un temps record. Certains, tel le juriste et éditorialiste Arnulf Baring, sont même allés jusqu'à écrire des citoyens de l’Est qu’ils avaient été « mentalement altérés » par le « régime collectiviste », et qu’ils étaient donc devenus malgré eux un « élément freinant d’un point de vue systémique».

Ces pratiques et ces propos ont évidemment contribué à engendrer dans une large frange de la population d’ex-Allemagne de l’Est, la sensation d’avoir été colonisée, et de voir mise en cause sa propre identité. Il est d'ailleurs intéressant d’observer que la population de l’Est ne partage guère l’idée - majoritaire dans le monde politique et dans les médias mainstream – selon lequel tout ce qui existait en RDA, méritait d’être éliminé. Un sondage commandé par le gouvernement à l’institut de recherche EMNID pour le vingtième anniversaire de la chute du Mur a en effet montré que 49% des habitants de l'ex-RDA approuvaient l’affirmation suivante : « la RDA avait plus d'aspects positifs que d'aspects négatifs. Il y avait des problèmes, mais on vivait bien ». Pour les « Ossies », la diabolisation de la RDA a donc largement été perçue comme une mise en cause de leur histoire personnelle et de leur identité.

Vous expliquez que l'unification allemande s'est faite par la monnaie, et que c'était une si mauvaise idée que le patron de la Bundesbank de l'époque, Karl-Otto Pöhl, était contre. Le même fut ensuite un farouche opposant à la mise en place de l'euro. Existe-t-il des similitudes entre l'unification monétaire des deux Allemagnes et la création de la monnaie unique européenne ?

Le témoignage de Karl-Otto Pöhl est très intéressant. Il était en effet opposé, en 1990, à l’unification monétaire immédiate. Celle-ci a cependant été réalisée, de surcroît au taux de 1 Deutschemark contre 1 Ostmark, alors que le taux de change réel dans les relations économiques entre les deux Allemagne était jusque-là de 1 pour 4,44. Du coup, le prix des marchandises produites en RDA s'est trouvé réévalué du jour au lendemain de 350 % ! Deux ans plus tard, Pöhl pouvait affirmer devant une commission d’enquête parlementaire que dans ces conditions « les entreprises de RDA perdraient toute compétitivité », et conclure en disant qu’on avait administré à l'Est « un remède de cheval qu’aucune économie ne pourrait supporter. » À l’époque de cette commission d'enquête, Pöhl n’était plus président de la Bundesbank. Il s’était en effet retiré en 1991, peu de temps après une audition au Parlement européen durant laquelle il avait déjà présenté l’unification monétaire allemande comme « un désastre », et déconseillé à ses auditeurs de ne pas renouveler l'erreur à l’échelon européen. Comme on le sait, il n'a pas été écouté.

 

Mais quelles sont les ressemblances entre les deux unions monétaires ?

 

La plus importante tient au fait qu’une monnaie n’est pas simplement une monnaie, mais intègre des rapports juridiques et sociaux. Dans le cas du Deutschemark, il s’agissait de rapports sociaux capitalistes (ceux de la prétendue « économie sociale de marché » allemande). Dans le cas de l’euro, il s’agit du néolibéralisme qui inspire le traité de Maastricht et qui se caractérise par l’indépendance de la Banque Centrale par rapport aux gouvernements (ce qui signifie la dépendance de nombreux gouvernements par rapport à cette Banque centrale), dont l'objet unique est la stabilité des prix (et pas l’emploi).

En découle une compétition entre les États est fondée sur le dumping social et fiscal, où celui qui joue le jeu le premier est gagnant. Évidemment, dans le contexte d’une monnaie unique, au sein de laquelle il est par définition impossible d’ajuster les différences de compétitivité par le taux de change, la victoire qui n’admet aucune contestation. L’Allemagne a joué ce jeu avec l’Agenda 2010 de Schröder et une forte réduction des impôts sur les entreprises. Résultat : une énorme croissance de sa balance commerciale, tandis que les autre États de la zone euro étaient en déficit. Du coup dans de nombreux autres pays européens et de la même façon quoi qu’avec une intensité moindre, on a pu observer, après 2008 des phénomènes semblables à ceux qui s’étaient manifestés en Allemagne de l’Est après la réunification : chute du PIB, désindustrialisation, augmentation du chômage, déficit de la balance commerciale, augmentation de la dette publique, émigration.

Les ressemblances, comme on peut voir, ne sont donc pas négligeables. Mais il y a également des différences, positives ou négatives. Dans l’eurozone, on n'a jamais vu se mettre en place la parité déraisonnable des monnaies comme ça avait été le cas entre le DM et l'Ostmark. En revanche, il n’y a pas eu non plus les transferts de fonds massifs qu’a effectués la RFA au profit de la RDA. L’opposition têtue de l’Allemagne à ce type de transferts démontre que la classe dirigeante de ce pays n’a pas retenu la leçon de l’unification d’un point de vue économique. Cette leçon est la suivante : si tu désindustrialises ton voisin, et si tu veux qu’il continue à acheter tes produits, tu dois financer sa consommation. L’Allemagne espère obtenir le beurre et l'argent du beurre, ce qui ne fait que rendre explosives les contradictions au sein de l’Eurogroupe.

 

On a évoqué plus haut la Treuhand, l'outil créé pour privatiser à toute vitesse en Allemagne de l'Est. N'était-elle pas une sorte d'ancêtre de la « Troïka » qui a si durement sévi dans les pays d'Europe du Sud ?

 

Si, bien sûr ! La réactivation d'une Treuhand pour la Grèce fait partie du train de mesures acceptées par Alexis Tsipras durant l’été 2015. Il s’agit en substance d’exproprier une partie du patrimoine public grec (dans le cas de l’Allemagne de l’Est, il s’agissait de la totalité), et de le confier à une société fiduciaire placée sous le contrôle des créanciers. En octobre 2016, j’ai participé à un congrès à Berlin durant lequel a été mise en évidence la continuité entre les privatisations opérées par la Treuhandanstalt et les mesures imposées par la « Troïka » et l’Eurogroupe à la Grèce. Il est incroyable que ce modèle ait été de nouveau choisi vu le désastre qu’il a provoqué en ex-RDA, c'est à dire la destruction de richesses pour un montant de 900 milliards de DM de l’époque, et l'anéantissement de l’industrie de l’Est. C’est là qu’on voit à quel point il peut être funeste de d'ignorer les leçons de l'histoire.

 

Aujourd'hui, vous qui avez écrit tour à tour sur l'Europe et sur l'Allemagne, comment voyez-vous l'avenir de ce pays, et celui de notre continent ?

 

Je ne suis pas très optimiste. L'Allemagne semble prisonnière de sa politique mercantiliste et incapable de modifier son approche. Chez les autres grands pays européens - à commencer par la France – demeure l’illusion de pouvoir la suivre sur son terrain. Il me semble que ni les classes dirigeantes allemandes ni celles européennes ne soient conscientes des immenses dégâts causés par l'idée de faire de l'union monétaire l'alpha et l'oméga de l'union politique du continent.

La plus grande promesse de la monnaie unique, celle de promouvoir la convergence entre les économies, a été trahie (et il ne pouvait en aller autrement, à la lumière du contenu du Traité de Maastricht). C’est le contraire qui s’est produit. La conséquence est une instabilité structurelle de la zone euro, mais également une dégradation des relations entre pays d'Europe, un «blame game» («jeu des reproches») continu et réciproque et la fin de toute volonté de solidarité européenne. On l'a parfaitement vu hier au sujet de la Grèce, on le voit encore aujourd'hui au sujet de la crise migratoire.

Voilà pour les dégâts. Quant aux risques, ils ne sont pas moindres. Le risque majeur est celui de l'explosion non coordonnée de la zone monétaire. La chose la plus raisonnable à faire serait de désamorcer cette bombe, et de le faire tous ensemble, en réfléchissant à la manière d'éliminer l'euro de la façon la moins douloureuse possible. Je constate qu'au contraire, on continue à divaguer sur un surcroît d’intégration européenne. Cette attitude est digne de ceux qui pensent que pour résoudre les problèmes d'un immeuble construit sur de mauvaises fondations il faut ajouter un nouvel étage. En général, dans ces cas-là, les choses ne se terminent pas bien.

 

 

Source :Coralie delaume fr à 06:36 - https://l-arene-nue.blogspot.fr/2017/10/v-giacche-vingt-sept-ans-apres.html?m=1

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29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 19:43

Cet aspect de la vie politique en Allemagne de l’Est a tendance à focaliser l’attention des partisans du régime comme de ses détracteurs.

Citoyens de Dresde au moment du référendum en Saxe (1946).Pour les premiers, il illustre le fonctionnement démocratique des institutions socialistes, pour les seconds, le pluripartisme n’est qu’un décor, un trompe-l’œil. Le système des partis en RDA ne mérite pourtant pas cet excès d’honneur, ni cet excès d’indignité. La RDA était incontestablement un régime démocratique avec ses forces et ses faiblesses. Je renvoie l’aimable lecteur aux articles traitant de ce sujet : http://uneallemagnesocialiste.over-blog.fr/article-la-democratie-en-rda-premiere-partie-113609944.html et http://uneallemagnesocialiste.over-blog.fr/article-la-democratie-en-rda-seconde-partie-114882070.html .

Il est tout aussi vrai que ces institutions n’avait pas été mises en place pour remettre en cause fondamentalement le système. D’ailleurs, nos démocraties bourgeoises, quelles que soient leurs nuances, savent également utiliser le pluripartisme pour écarter la véritable alternance.

Le cadre général étant défini, nous allons donner quelques précisions sur les  principales formations politiques qui ont existé en RDA. Les présentations qui siéent le mieux à ce site sont souvent celles extraites des publications favorables au régime socialiste car elles ont intériorisé la logique marxiste et décrivent les formations politique à la lumière de cette dernière.

Il est nécessaire d’introduire une position de principe que beaucoup trouveront choquante, queElections municipales du Grand Hesse (1946). certains jugeront « naïve » mais que d’autres trouvent défendable, sur l’existence d’un parti politique en RDA : « L’existence d’un parti qui agirait contre les bases de l’Etat et qui aurait par exemple comme objectif la restauration du pouvoir capitaliste serait impossible et en même temps contraire à la constitution. » Avant cette affirmation, il était expliqué que « [la] propriété socialiste (…) ne provoque pas d’antagonisme et de conflits entre producteurs mais la concordance des intérêts et la coopération amicale »1.

Mais, de l’autre côté de la frontière, la constitution « bourgeoise » de la RFA avait également prévu de museler la véritable opposition dans l’alinéa 2 de son article 21 : « Les partis qui d’après leur programme ou le comportement de leurs adhérents tendent à porter atteinte à l’ordre fondamental libéral et démocratique ou le supprimer, ou encore à mettre en péril l’existence d la République fédérale allemande sont anticonstitutionnels. Il appartient au Tribunal constitutionnel fédéral de se prononcer sur la question de l’anticonstitutionnalité. »2.

Le verrouillage politique en RFA est aussi efficace que celui de pratiqué en RDA, tout en étant plus discret et plus subtil. Il fut d’ailleurs employé contre les communistes : à la demande du gouvernement ouest-allemand, le KPD fut interdit le 17 août 1956 en vertu de l’article 21 (cf. http://uneallemagnesocialiste.over-blog.fr/article-une-date-image-17-aout-1956-interdiction-du-parti-communiste-allemand-45575563.html )

Alfred Grosser, journaliste et écrivain franco-allemand, longtemps social-démocrate, ne cachait pas son étonnement quand il écrivait, que face à cette interdiction (« …) la DDR pouvait se vanter de l’existence, chez elle, d’un parti chrétien-démocrate et d’un parti libéral même si ces partis étaient respectivement soumis aux dirigeants communistes » !

Sources du texte :

1. Questions et réponses, la vie en RDA, ouvrage collectif, Panorama DDR, 1981, p. 123.

2. L’Allemagne de notre temps, Alfred GROSSER, librairie Arthème Fayard, 1970, pp. 262, 269.

 

 

PRESENTATION DES PARTIS POLITIQUES EN RDA

Emblème

Sigle

Nom

Date de

création

Organe central (presse)

Base de recrutement

Remarques

 

KPD

Parti communiste d’Allemagne

30 déc. 1918

Deutsche Volkszeintung

-

 

Fusionnent pour devenir le SED

 

SPD

Parti social-démocrate

1875

Das Volk

-

SED

Parti socialiste unifié d’Allemagne

22 avril 1946

Neues Deutschland

Toutes les couches sociales (57 % d’ouvriers au milieu des années 1970)

Parti marxiste-léniniste, a un rôle dirigeant.

https://dietrommlerarchiv.files.wordpress.com/2016/05/cdu-logo-ddr.jpg?w=197

CDU

Union chrétienne-démocrate

25 juin 1946

Neue Zeit

Recrute, plutôt dans la petite bourgeoisie, des chrétiens de confessions catholique ou protestante.

 

https://dietrommlerarchiv.files.wordpress.com/2016/05/ldpd-logo-ddr.jpg?w=191

LDPD

Parti libéral-démocrate d’Allemagne

5 juil. 1945

Der Morgen

Regroupe des artisans, des petits commerçants et des intellectuels.

 

DBD

Parti démocrate-paysan d’Allemagne

24 avril 1948

Bauernecho

Ses adhérents sont des paysans coopérateurs et des personnes exerçant des professions liées à l’agriculture et au secteur agroalimentaire.

Des milliers de ses adhérents ont été des présidents de coopérative agricole.

https://dietrommlerarchiv.files.wordpress.com/2016/05/ndpd-logo.jpg?w=252

NDPD

Parti national-démocrate d’Allemagne

25 mai 1948

National-Zeitung

Même composition que le LDPD, avait la particularité d’être ouvert « aux anciens membres du Parti national-socialiste aux officiers et aux soldats de carrière qui ont rompu avec leur passé »

 

Bien sûr, ce tableau ne peut pas suivre l’évolution de l’échiquier politique. J’ai négligé à dessein certaines nuances, j’ai volontairement renoncé à donner certaines informations, par exemple je n’ai pas indiqué les effectifs car ce genre de données subit trop de variations.

 

Sources du tableau :

  • La RDA se présente, anonyme, Zeit im Bild (plusieurs éditions).
  • La RDA, un pays méconnu, Gilbert BADIA.
  • Histoire de la RDA, Heinz HEITZER.

Source des images :

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 18:45

Ce blog n’ajoutera pas son silence au silence général qui, dans notre pays au moins, entoure la mort du camarade Kurt Gossweiler. Pour ce faire, « j’emprunte » une petite « nécro » à la camarade Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris VII. Je sais qu'elle ne m'en voudra pas...

C‘est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès le 15 mai 2017 de notre cher et regretté camarade, communiste allemand, Kurt Gossweiler. Né le 5 novembre 1917 à deux jours des « 10 jours qui ébranlèrent le monde », le cœur de Kurt Gossweiler a cessé de battre et son grand esprit d’analyse matérialiste dialectique, qui a formé de nombreux jeunes communistes, a cessé de fonctionné. C’est une perte immense pour le communisme allemand et international

Kurt Gossweiler, né avec la révolution d’octobre à Stuttgart, est mort le 15 mai 2017 à Berlin. Né dans une famille communiste, il fut un très actif militant clandestin de la Jeunesse communiste dès l’arrivée des hitlériens au pouvoir, assurant notamment le transfert de propagande interdite de Paris et Berlin. Enrôlé dans la Wehrmacht en 1939, il déserta en 1943 pour rejoindre l’armée rouge. Prisonnier de guerre en URSS, membre du comité « Allemagne libre » fondé par les dirigeants soviétiques pour tenter d’arracher au nazisme les soldats allemands prisonniers, il commença là sa carrière de pédagogue et d’historien. Revenu en 1947 en (future) RDA, il s’y consacra à l’enseignement, à la recherche et à la réflexion théorique sur le capitalisme monopoliste allemand, surtout à l’ère hitlérienne, mais pas seulement. Son habilitation de 1971, éditée en 2013 (Cologne, Papyrossa), portait sur la période antérieure : Großbanken, Industriemonopole, Staat. Ökonomie und Politik des staatsmonopolistischen Kapitalismus in Deutschland [Grandes banques, monopoles industriels, État. Économie et politique du capitalisme monopoliste d’État en Allemagne] 1914-1932.

Du travail important, tant sur l’histoire de l’impérialisme allemand que sur le rôle de l’« antistalinisme » comme « obstacle principal à l’unité de toutes les forces antiimpérialistes et du mouvement communiste », de cet éternel jeune communiste, qui se mit à l’échange électronique à près de 90 ans, n’est disponible actuellement en français qu’un ouvrage, Hitler, l’irrésistible ascension ? Essais sur le fascisme, Bruxelles, Aden, 2006. Cette étude, qui éclaire la fonction d’instrument du grand capital du nazisme et de ses chefs, atteste la vitalité d’un marxisme prétendument mort. Malgré le triomphe actuel de la longue et efficace croisade menée chez nous contre les analyses de classe, c’est du côté des Gossweiler que se trouve l’avenir de l’histoire scientifique.

Source du texte : http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/hommage-a-kurt-gossweiler-annie-lacroix-riz/

Source de l’image : https://sascha313.wordpress.com/2017/05/18/kurt-gossweiler-1917-2017/

 

 

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  • : Le blog de Joseph
  • : Bienvenue sur une "ALLEMAGNE SOCIALISTE". Bonjour ! Ce bloc-notes virtuel fait par un Français a pour but de donner une autre image de cette autre Allemagne. Il s'appelle "Une Allemagne socialiste" car il traitera essentiellement de la République démocratique allemande (RDA) mais aussi parce que Joseph espère que ses voisins d'outre-Rhin construiront une Allemagne socialiste... Site personnel : http://legrenierdeclaude.e-monsite.com/ Persönliche Webseite: http://legrenierdeclaude.e-monsite.com/ Sito web personale : http://legrenierdeclaude.e-monsite.com/
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